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NICOLAS MAHUT

Photo de nicomahut

nicomahut

Description :

NICOLAS MAHUT ~ Blog officiel

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à chaud EXCLUSIVES
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Actualité :
Nico entre dans l'Histoire du tennis à tout jamais avec ce premier tour délirant de Wimbledon joué contre Isner, étalé sur 3 jours, 11h et 6 minutes et 183 jeux : 4-6, 6-3, 7-6 (9), 6-7 (3), 68-70.

(Blog interrompu, mais n'oubliez pas que Nico, lui, continue, et a besoin de vous ! Tout message posté lui sera transmis)

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  • du 24 mars au 6 avril 2008 : MIAMI
  • du 13 au 23 mars 2008 : INDIAN WELLS(3ème tour en simple, 1er tour en double)
  • du 18 au 24 février 2008 : ROTTERDAM
  • du 11 au 17 février 2008 : MARSEILLE(1/4 de finale en simple, 1er tour en double)

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LE SERVICE : LE BÉTON ARMÉ ET LE DANSEUR ÉTOILE ...

(Nico au service, ici s'apprêtant à remonter sa raquette à vitesse grand V pour frapper la balle... L'élan qu'il donne à sa raquette et par conséquent le travail de son épaule sont pour le moins impressionnants, de même que sa coordination gestuelle...)




Quelle splendide photo ! Peut-être vous semble-t-elle banale, et pourtant, à la mieux regarder, on s'aperçoit vite qu'elle réalise le but que s'assigne la photographie et même tout l'art figuratif ! Car cette photo saisit et révèle ce que les Grecs appelaient le “kairos”, soit l'instant de la quintessence. Cet instant qui, justement parce qu'il n'est qu'instant, est trop court pour pouvoir être pleinement visible en temps réel par l'½il nu... Avec cette photo, disions-nous, le “kairos” se donne à nous. Et en effet, nous sommes là au c½ur même du service de Nico, cet instant précis où s'unissent perfection technique et émanation d'efficacité. Un centième de seconde plus tard et il n'y aurait plus cette raquette et cette épaule si basses, cette pointe si parfaite des pieds, ce poing serré si fort pour catalyser l'énergie corporelle, ces yeux fixant de manière si profonde et si déterminée la balle, ce souffle retenu afin de garder un maximum d'oxygène avant l'effort ultime de la frappe... En en révélant ainsi les caractères fondamentaux, cette photo scelle l'intimité extrême du service de Nico...
Le service ! Ah le service ... L'arme absolue de Nico... Celle qui affecte tous ses adversaires, quels qu'ils soient, locataires du top 10 comme bien moins haut perchés au classement ATP... Ce service, et quel service ! Car Nico est un attaquant, certes, mais il n'est pas un de ces serveurs volleyeurs chevronnés dont le jeu se restreint à un engagement lourd et massif uniquement là pour faire mal. Non, non ! Le service de Nico, s'il est aussi lourd et rapide, c'est vrai, ne se réduit absolument pas à cette puissance à tout prix. Non, au contraire, il unit cette explosivité écrasante à une précision incroyable apte à déséquilibrer l'adversaire non seulement en retour mais aussi pour les deux ou trois coups ultérieurs. Nico qui sert ? C'est tout simplement du béton armé...
Le service, au-delà des aspects techniques, c'est aussi son coup favori. Et ce service, c'est également le coup que je préfère chez lui... Car Nico qui sert, et ce n'est déjà plus un joueur de tennis comme les autres... Nico qui sert, au-delà de l'efficacité et de l'arme de destruction massive, c'est juste splendide à voir, c'est ce qui rend admiratif, ce qui prend aux tripes, ce qui subjugue, ce qui laisse sans voix... Comme cela semble facile et quasi naturel ! Quelle technique si aboutie ! Quelle explosion de puissance émanant d'un corps pourtant si frêle ! Quelle incroyable coordination corporelle ! Quelle grâce gestuelle ! La légèreté et la délicatesse d'une sylphide... Nico qui sert ? Pour moi c'est mythique, et indicible en des termes seulement tennistiques. Car Nico qui sert, comme Nico qui retourne d'ailleurs, c'est tout simplement, au-delà du joueur assurément prodige, un véritable danseur étoile...




Son service en chiffres...
( en moyenne pour un match gagné )

• vitesse moyenne : 205 km/h
• nombre d'aces par match : 10
• pourcentage de premières balles : 70%
• points gagnés sur première balle : 80% et souvent 90%
• points gagnés sur seconde balle : 60% mais cela reste irrégulier
• points gagnés sur service : 70%




Son service pour de vrai

Rien de mieux pour corroborer ces quelques mots que de voir ce que Nico donne au service pour de vrai... Et avec un brin d'attention, même son rituel technique, dont je n'ai pas parlé, ne vous échappera pas... /!\ A consommer avec modération, sans quoi vous risquez de le prendre vous aussi pour un danseur étoile, voici donc une petite vidéo exclusive : "Nico serves"





ET VOUS ?
QUE PENSEZ-VOUS DU SERVICE DE NICO ?
EST-CE LE COUP QUE VOUS PRÉFÉREZ CHEZ LUI ?
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#Posté le jeudi 06 avril 2006 17:19

Modifié le jeudi 19 octobre 2006 18:05

du 22 au 30 avril 2006 : CASABLANCA (1/4 de finale en simple, 1er tour en double)

(Nico et la terre... et si ça devenait une superbe histoire ?? En tout cas, il nous a montré qu'un match sur terre battue pouvait aussi prendre le ton d'une petite "promenade"...)


Dès aujourd'hui samedi 22 avril Nico sera au Maroc, à Casablanca où il jouera, à partir de lundi, encore sur terre battue.
Il ne fait pas les qualifs mais intègre directement le tableau principal. En fait, la liste officielle des engagés avait été effectuée du temps où il était 102ème mondial, ce qui fait qu'il aurait dû jouer les qualifs, mais de nombreux forfaits, dont celui de Bennet à cause d'un ligament blessé au pied, ont donné des entrées directes à plusieurs qualifiés dont Nico qui sur la liste officielle était tête de série numéro 5 des qualifs (la tête de série numéro 1 des qualifs ayant été Potito STARACE, celui qui mit fin aux espoirs monégasques de Nico)...


ALLLLLLLEEEEEEEEEEEEEEEEZ NICOOOOOOOOOOOOOOO!




~ LE TABLEAU DU SIMPLE ~



[1] Nicolas MASSU (CHI) / Michael BERRER (GER)
Alessio DI MAURO (ITA) / [WC] Mounir EL AAREJ (MAR)
Carlos BERLOCQ (ARG) / Nicolas MAHUT (FRA)
Juan MONACOARG / [5] Arnaud CLEMENT (FRA)

[4] Andreas SEPPI (ITA) / Bjorn PHAU (GER)
Qualifié / Qualifié
Ruben RAMIREZ HIDALGO (ESP) / Jiri VANEK (CZE)
Guillermo GARCIA-LOPEZ (ESP) / [6] Jurgen MELZER (AUT)

[8] Gilles SIMON (FRA) / Jan HERNYCH (CZE)
[WC] Mehdi TAHIRI (MAR) / Oliver MARACH (AUT)
Florian MAYER (GER) / [WC]
Lamine OUAHAB (ALG)
Tomas BEHREND (GER) / [3] Christophe ROCHUS (BEL)

[7] Daniele BRACCIALI (ITA) / Olivier PATIENCE (FRA)
Alexander WASKE (GER) / Gilles MULLER (LUX)
Qualifié / Janko TIPSAREVIC (SCG)
Qualifié / [2] Luis HORNA (PER)





LUNDI 24 AVRIL 2006

Nico a joué son premier tour contre l'Argentin Carlos BERLOCQ, actuel numéro 80 mondial, et Nico l'a remporté facilement 6-4, 6-1 !!!
Nico montre ainsi qu'il peut tout à fait maîtriser de purs terriens, cela fait en effet deux bonnes victoires assez faciles sur des contreurs hispaniques en une semaine (BERLOCQ ici et GARCIA-LOPEZ à Monaco). Sauf qu'aujourd'hui, contrairement au match contre GARCIA-LOPEZ, Nico a gagné en montant au filet !
En tout cas, Nico signe une des perfs du jour, puisqu'il fait la une du site web du tournoi, comme vous pouvez le voir
ici.
Tout ceci annonce une jolie sais
on sur terre battue, et encore une remontée au classement puisque Nico sur terre n'a pas grand chose à défendre... Mais alors franchement quelle splendide progression sur terre battue !! Vraiment depuis 3 mois Nico joue super bien ! Bravo et continue !!

ALLEEEEEEEEEEEZZZZZZZZ NICOOOOOOOOOOOOOO !!!




MARDI 25 AVRIL 2006



En ce mardi Nico n'a joué qu'en double, et ce avec son adversaire de simple de mercredi, alias Arnaud CLEMENT. Ils ont perdu 6-7 (6-8), 3-6 face à la paire Stephen HUSS (australien) et Tripp PHILIPPS (américain); tête de série numéro 4 du tournoi.
Cela faisait bien longtemps que Nico n'avait pas joué en double... Peut-être cela explique-t-il en partie la défaite, car la paire Nico / CLEMENT est une bonne pai
re étant donné qu'ils ont déjà gagné un tournoi ensemble (l'Open de Moselle)... Si Bennet n'avait pas été blessé, peut-être qu'ils auraient fait équipe...
Pas grave, l'essentiel c'est le simple alors ...


ALLEZZZZZZZZZZZZZZZZZ NICOOOOOOOOOOOOOOOOOO !



MERCREDI 26 AVRIL 2006



--> Ptit article trouvé sur Eurosport"
Lundi, Nicolas Mahut et Arnaud Clément se sont tous deux montrés autoritaires et dominateurs dans le jeu. La preuve en est : les scores de leurs matches sont identiques et sans appel ! En quarts de finale, les deux Français se rencontreront pour la troisième fois. Lors des deux précédents duels, c'est Nicolas Mahut qui était sorti vainqueur, à Grenoble en 2004 puis à Orléans en 2005. Jamais deux sans trois pour l'Angevin ? [...]Quel que soit le résultat, le vainqueur de ce duel aura une vraie chance de victoire finale dans le tournoi, attendu que les participants restants en course sont largement à la portée des deux Français."



Ironie du sort... Nico a affronté en simple... son partenaire de double du moment... à savoir Arnaud CLEMENT, qui avait lui aussi éliminé un Argentin, et sur le même score que Nico ! Et comme jamais 2 sans 3 (Grenoble 2004 et Orléans 2005), Nico a gagné ! Le score ? 6-3, 7-6 (8-6) donc même pour conclure Nico n'a pas (trop) tremblé.
Arnaud CLEMENT était tête de série numéro 5 du tournoi, et vus ses résultats actuels (un superbe 6-4, 6-4 contre Rafael NADAL à Monaco) et étant donné qu'il est le seul joueur à avoir réussi le doublé "prendre un set à FEDERER + gagner NADAL" cela montre la forme actuelle de Nico ! Su
rtout que je rappelle que pour un attaquant la terre battue n'est jamais une surface facile, parce qu'il s'agit d'une surface lente... Or c'est bien en attaquant que Nico a gagné ce match ("Mahut vient de remporter le premier set face à Clément, en répétant son style sympatique du 1er tour : service-vollée").




~interview de Nico post-match~



Vos impressions sur ce match ?

C'était un match très tendu, contre un adversaire très solide.
P
our ma part, j'ai réussi à maintenir un bon niveau de concentration, ce qui m'a permit de bien gérer les points décisifs, et notamment dans le tie-break.
Les conditions n'étaient pas favorables. Le public n'a pas l'air très connaisseur, et se comporte plutôt comme un public de football. Sans être très nombreux, il a parfois été bruyant, et cela gène tous les joueurs de tennis.


Vous avez joué contre un ami aujourd'hui

Oui, c'est difficile de jouer contre un ami, et de jouer dans tous les cas contre un autre français. Nous sommes amis, mais nous jouons à fond, et que le meilleur gagne ...


Pensez-vous que votre jeu porté au filet présente un risque sur terre-battue ?

Jouer en servic
e-vollée a payé sur mes deux premiers matchs.
De toute façon, c'est mon style, c'est comme cela que je joue et me sens bien. Je vais donc continuer dans cette voie pour les autres matchs.


Vos impressions sur ce tournoi ?

L
'ambiance est très conviviale. J'ai d'ailleurs passé la journée au CAF avec la famille de Arnaud Di Pasquale.
L'organisation de ce tournoi est excellente en tout point.





Alors rien à dire à part : BRAVO et RESPECT ! et "the clay is for you" ! CONTINUE COMME CA, CROIS EN TOI !


(ptite photo de Nico et Arnaud CLEMEN
T, où Nico se met à la mode des lunettes de soleil façon Arnaud :o) ici)




VENDREDI 28 AVRIL 2006


Nico a été quart de finaliste de ce tournoi (SA MEILLEURE PERF EN INTERNATIONAL SERIES), et il a été confronté à la tête de série numéro 1, le champion olympique et actuel 37ème mondial, le pur terrien Nicolas MASSU. Le match a été serré, mais malheureusement Nico l'a perdu sur le score fort honorable de 3-6, 6-7 -3-7).
On le sait, Nico n'est pas un terrien, sa surface c'est le dur ou l'herbe, donc son parcours à Casablanca est d'autant plus brillant.
Seul regret, Nico a mené 5-2 dans le second set, et s'est fait remonter 6-6...
Pourquoi ? Problème de confi
ance ?
Je dis cela parce que chaque jeu a été très serré et nombre d'entre eux se sont joués à 40A...
N
éanmoins Nico, tu peux être fier de toi, la terre battue n'est peut-être pas ta surface de prédilection, mais tu y brilles, alors juste ces mots : CROIS EN TOI et CONTINUE... :o)



Nico devrait a priori glaner suffisamment de points pour se retrouver aux alentours de la 75ème place... Donc encore du tout bon ! ;o)





un ptit mot de Richard (GASQUET) :o) Tu vois, tout le monde croit en toi !!


"Nico a battu Arnaud Clément, je sais pas ce que t'en penses mais alors énorme progrès de Nico depuis le début de l'année c'est impressionnant !"
Richard : "C'est normal qu'il gagne des matchs, ça fait longtemps qu'il devrait jouer comme ça [autrement dit, tu as ce potentiel depuis toujours], il joue très bien, et je le dis car c'est vraiment un ami"

"Les gens ne reconnaissent pas assez son talent"
Richard : "Quand tu es 80 pas beaucoup de gens te connaissent mais il mérite mieux que ça. Dis lui qu'il peut être bien plus haut. Il a le niveau pour être dans les 35 ou 40. OK tu lui dis ça?"





En tout cas,
ALLEEEEEEEEEEEEEEEEZ NICOOOOOOOOOOOOOOOOOO et BRAVO !!
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#Posté le vendredi 21 avril 2006 14:23

Modifié le samedi 17 juin 2006 07:05

"J'AI REDÉCOUVERT L'AMBITION. J'AI DÛ FAIRE LE DEUIL DU JOUEUR QUE J'IDÉALISAIS" ...

(Une des trois photos de l'interview, que j'ai arrangée et agrandie... Dans l'interview qui suit, Nico se donne à voir tel qu'il est, sans se voiler... Il est authentique, très vrai, très franc, parfois émouvant, et très personnel...)



A
24 ans, Nicolas Mahut, vainqueur de trois tournois Challenger de suite au mois de mars, débute une nouvelle carrière. Sacré à Wimbledon chez les juniors en 2000, l'Angevin n'avait pas été tout à fait à la hauteur des espoirs placés en lui. La faute surtout à des problèmes personnels liés à la maladie de sa mère, disparue il y a un an, un souvenir douloureux qu'il évoque avec émotion et sincérité. Aujourd'hui, cet attaquant longiligne dit avoir retrouvé la flamme...



Avant tout, retraçons votre parcours...


J'a
i commencé à jouer à 5 ans, avec ma famille, au club de Beaucouzé, près d'Angers. Mon père, ma mère, ma soeur, tout le monde jouait. Ils avaient un niveau 3ème série à peu près. J'étais le petit dernier et, très vite, je me suis mis à les défier. Je les embêtais un peu, car j'ai pas mal d'années d'écart avec mes frères et ma soeur... Mon père était le plus patient (sourire). A 9 ans, j'ai rencontré le premier entraîneur qui a compté pour moi, Jean-François Couly. C'est avec lui que j'ai effectué mes premiers rassemblements nationaux. Les deux CTR de la ligue des Pays de la Loire ont également tenu un rôle capital : Patrick Ernoult et Joël Tricaud. J'ai eu de la chance. A 11 ans et demi, je suis parti de la maison, pour aller m'entraîner à Nantes, à la Jonelière, au Sport études régional. J'avais tellement envie de jouer... J'étais à l'internat. Mes parents m'ont laissé faire. L'année d'après j'ai intégré le Pôle France de Poitiers. Le temps de m'habituer, j'ai eu des coups de blues. Mais là encore, j'ai eu la chance de tomber sur quelqu'un de formidable, Dominique Poey.



Vous n'avez eu aucun doute sur votre choix ?

Je me souviens avoir eu une discussion avec ma mère avant de partir à Poitiers. Elle m'a dit : "Tu y vas, si c'est vraiment ce que tu as envie de faire. Mais tes résultats scolaires devront être bons sinon tu reviens à la maison". On ne met pas vraiment des mots sur une telle passion à cet âge. Au collège, quand on nous demandait ce que l'on voulait faire comme métier plus tard, je répondais toujours "joueur de tennis". Je m'étais interdit de faire autre chose. Je refusais de penser que je ne pourrais pas y arriver. Les week-ends où je rentrais, je profitais de la famille. Je m'éloignais de mes copains d'enfance... Heureusement, il y avait les potes de Poitiers qui vivaient la même chose que moi.




Ensuite, vous intégrez l'Insep, puis Roland-Garros


Ah
l'Insep ! J'en garde un souvenir ému. Ce sont mes plus belles années avec Luigi Borfiga et Olivier Soulès. J'ai évacué des complexes en devenant champion de France 15-16ans en 1998. J'ai pris conscience que je pouvais gagner quelque chose d'important. C'était ma première victoire significative. Après, je suis devenu champion de France juniors alors que j'étais seulement première année. Je me suis alors fixé comme objectif de gagner des tournois du Grand Chelem, notamment Roland. Mais j'ai perdu en demie contre Tommy ROBREDO après avoir eu un break d'avance dans le troisième set... Je m'étais un peu énervé. Et là, Luigi m'a dit : "si tu veux gagner Wimbledon, tu vas faire tout ce que je te dis". A Londres, il m'a fait courir à sept heures du matin... Il m'a interdit de parler sur le court. Et je suis allé au bout. C'est probablement, à ce jour, la victoire dont je suis le plus fier.



Votre étiquette a changé après ce titre. Vous étiez plus attendu. Mais le passage chez les séniors a été délicat...

Je manquais de maturité à l'époque. Je n'étais pas prêt à entrer dans le monde adulte. J'étais insouciant. Après, j'ai commencé à me poser des questions. C'est un monde différent. C'est chacun pour soi. Fini le temps des copains. Et maman est tombée malade...



Avec le recul, qu'auriez-vous fait de différent ?

Ce qui m'a fait mal, c'est de quitter l'Insep et mes entraîneurs de l'époque. J'ai perdu mes repères. En résumé, il y a des choses qui ne tournaient pas rond dans ma vie de joueur, mais aussi dans ma vie privée. Je n'étais pas prêt à accepter et à assumer la maladie de maman. Je n'étais qu'un gamin qui devait faire face...



Les critiques ont dû vous sembler injustes...

La presse a toujours été juste avec moi. Pourtant, je ne parlais pas de mes problèmes... De 2001 à 2002, ce fut la galère. Et quand tu te retrouves à perdre au premier tour sur des tournois Future... Tout s'enchaînait très mal. j'ai douté. Beaucoup. Souvent.




Au point de tout vouloir arrêter ?

Oui. En tout cas, ça m'a traversé l'esprit. L'an dernier encore, au moment du décès de maman. Je me suis demandé pourquoi je jouais. Quand elle était malade, d'une certaine façon, j'avais l'impression de l'aider en jouant. Pendant longtemps, ça a été une source de motivation. Et peut-être que c'était aussi une façon pour moi de m'occuper l'esprit. J'ai mis du temps à prendre conscience de la réalité de sa maladie. Aujourd'hui, je sais pourquoi je suis sur un court de tennis. Soit j'arrêtais, soit je me lançais à fond. Avec un projet personnel, un vrai.




Qui vous a aidé à surmonter ce moment très douloureux ?

(Emu) J'ai la chance d'avoir une famille très soudée. J'ai beaucoup parlé avec ma soeur. La présence de ma copine m'a aussi beaucoup aidé. Et mes amis, car j'en ai dans le tennis. Je n'ai pas besoin de les citer. Ils se reconnaîtront.



Parmi eux, on connaît le lien qui vous unit à Julien Benneteau...

Oui
Bennet ! (Sourire) On s'est rencontrés pour la première fois à Poitiers. Il était de 81. Au départ, nous n'étions pas très proches, j'étais davantage avec les gars de 82, dont Arnaud Le Cloerec. On s'est rapprochés plus tard, à l'Insep. Et on est devenus amis. Ce n'est pas évident dans un milieu où l'on est forcément en concurrence. Ca fait plus de dix ans qu'on se côtoie. En plus, on s'est mis à jouer en double et à gagner ensemble. J'ai passé plus de temps avec lui qu'avec ma famille. Quand on a quitté le giron fédéral, on s'est un peu perdus de vue, puis on a recommencé à bosser ensemble, d'abord avec Alain Solvès, puis maintenant avec la Team Lagardère. Il y a une bonne émulation entre nous. Quand il a battu Roddick cette année, je peux vous dire que le jour où j'ai appris ça, j'ai mis un point d'honneur à gagner, moi aussi (sourire). Mais surtout, dans les moments difficiles, il a été là. Quand maman s'en est allée, il était à Indian Wells, il jouait bien, il était 60ème mondial. Il m'a téléphoné et m'a dit : "Si t'es trop mal je reviens en France pour être avec toi." Je ne l'oublierai jamais. Si lui aussi connaît un moment difficile dans sa vie, je serai là.



Ceux qui vous côtoient disent que vous êtes tous les deux des garçons polis et attachants. Pas simple d'être un "gentil" dans ce milieu non ?

On me charrie souvent en disant que je suis trop gentil. C'est vrai que je vois surtout le bon côté des gens. C'est dans ma nature. Mais depuis le décès de maman, j'ai un peu changé. Je fais davantage la part des choses. Cette épreuve m'a permis de faire le tri entre un véritable ami et les gens que je rencontre dans le milieu. Je ne donnerai plus ma confiance à des gens que je ne connais pas, comme il y a deux ou trois ans. j'arrive plus facilement à dire non.



Parlons de votre renouveau. Vous avez emporté seize victoires de suite en mars, avec trois titres Challenger à la clé. A quoi attribuez-vous cette superbe série ?

A p
lein de choses. D'abord je suis bien dans ma structure de travail. Après les juniors, je suis parti bosser avec Alain Solvès, avec qui ça s'est bien passé. C'est d'ailleurs avec lui que j'ai fait un bon tournoi de Bercy en 2003. Mais j'avais envie de quitter le giron fédéral. Je devais prendre des risques. C'était le moment. Cela faisait dix ans que j'étais dans un groupe. je devais prendre mon destin en main, assumer mes choix. Je voulais m'affirmer. Et c'est là que j'ai choisi Olivier Malcor en 2004. Humainement et professionnellement ça s'imposait. Après un an et demi de collaboration dans le privé, je m'entraîne aussi au Team Lagardère, où j'ai aussi retrouvé Olivier Soulès. Ce sont les deux entraîneurs qui me connaissent le mieux. Je me sens épanoui au sein de cette structure. L'affectif, même dans le travail, est important pour moi. Et comme je l'ai dit, je recommence seulement aujourd'hui à être ambitieux. Je sais enfin pourquoi je suis sur le court. Et il y a aussi l'aspect technique. Pendant longtemps, je me suis posé des questions sur la façon dont je devais jouer...



C'est-à-dire ?

J'ai
toujours été un attaquant. Faire des points, être agressif, c'est ça qui m'amusait quand j'étais gamin. Mais le schéma de jeu n'a pas toujours été très clair dans ma tête. Il faut dire que quand on est jeune, c'est dure de faire service-volée... On tombe sur des gars qui défendent bien... En plu, j'ai un revers à une main. Pas facile quand on manque de muscles ! Chez les jeunes, je faisais beaucoup de fautes. A l'Insep, grâce à Olivier Soulès, j'ai joué plus naturellement. Je comprenais bien son discours. Mais ensuite, ce n'était pas simple... Quand un match tournait mal, je restais en fond de court, je changeais de tactique. J'ai gambergé. Avec Olivier Malcor, on a beaucoup discuté de mon style de jeu au début de notre collaboration. Mon problème, c'était mon envie de faire un peu tout. Je voulais briller au filet, briller à l'échange. Qu'est-ce qui en ressortait ? Pas grand chose. Il n'y avait aps de ligne directrice. J'ai dû faire le deuil du joueur que j'idéalisais : le joueur complet. On a dressé ce constat : là où je suis le plus fort, c'est en pratiquant le service-volée, en attaquant le plus possible. J'ai enfin décidé de travailler en fonction de ce schéma. Il a fallu que je l'accepte, puis que je me l'approprie. Cela prend du temps. D'ailleurs, on ne voit pas ou peu de serveurs volleyeurs devenir performant dès 20ans... En plus, quand je me suis vraiment décidé à faire ça, c'était il y a un an, un moment de ma vie très douloureux. La maladie de ma maman était en phase terminale. Et moi, il fallait que je reconstruise mon tennis.



Vous étiez très ému après votre succès à Cherbourg

Rien n'arrive par hasard. J'ai gagné là-bas un an jour pour jour après le décès de maman. J'ai fait mon chemin. J'ai fait le point avec moi-même. Je redécouvre l'ambition que j'avais quand j'étais à l'Insep. Je suis plus relax aussi. Et je joue pour moi. Même si j'éprouve toujours l'envie de partager mes victoires avec les miens.



Votre ambition, justement, quelle est-elle ?

Il
y a un an, j'étais 150ème mondial et je m'y complaisais. J'avais perdu la flamme. Aujourd'hui, je ne dis pas que je suis arrivé, et que je vais tout casser. Ce n'est pas mon genre. Je dis simplement que je suis sur la bonne voie. Je me fixe mes propres objectifs. Pas pour faire plaisir aux autres... Après, je les réaliserai ou pas, on verra. J'ai 24ans, ça passe vite. J'ai perdu du temps, c'est une certitude. Mais je suis sûr que mes plus belles années sont à venir. Ce qui m'est arrivé me sert aujourd'hui. En début de saison, je me suis aligné au challenger de Wroclaw et de Belgrade, plutôt que de faire les qualifs de l'Open 13 de Marseille, un super tournoi où il y avait tous les copains. Je me suis mis en danger pour glanerdes points dans des épreuves moins "confortables". Pour jouer ensuite les tournois sympas, il faut passer par là. Aujourd'hui, j'ai envie de dire : "je veux gagner des tournois du grand circuit". Les titres, c'est ce qu'il y a de plus important.



Et vos rêves ? En Grand Chelem, vous n'avez pas encore de victoire...

Zéro victoire, ouais ! J'espère que ça va s'arranger. Avant, je prenais ça comme un tournoi très spécial et je n'ai jamais réussi à être cool. J'espère que ce sera différent. Bon, il y a Roland-Garros et j'adore jouer en France, surtout sur des grands courts. mais j'aimerais bien briller à Wimbledon car j'y suis très attaché, depuis mon titre chez les juniors.



Et la Coupe Davis ? Vous vous y voyez ?

La Coupe Davis, ça reste un objectif suprême. Représenter son pays, je ne vois pas ce qu'il y a de mieux dans le sport. Mais ça se mérite. L'équipe actuelle est belle. Avec Julien, ça fait partie de nos ambitions communes : jouer la Coupe Davis, mais aussi les Jeux Olympiques et ramener une médaille ensemble. L'esprit olympique, ça nous parle...




interview tirée de Tennis Info n° 381





La photo du montage en grande taille ici
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#Posté le mercredi 26 avril 2006 20:21

Modifié le mardi 12 juin 2007 04:49

du 1er au 7 mai 2006 : ESTORIL (1er tour en simple)

(Sur ce montage, de face, toute la détermination de Nico lors de son match contre NALBANDIAN. De dos, tout simplement une superbe photo...)



Après le Masters Series de Monte Carlo où il a montré son efficace sur terre pour s'être qualifié dans le grand tableau en éliminant sur son passage l'Espagnol Guillermo GARCIA-LOPEZ (photo du montage), Nico a atteint les quarts de finale de Casablanca, où il s'est à nouveau débarrassé de très bons joueurs de terre battue : le spécialiste argentin BERLOCQ, puis Arnaud CLEMENT.
Immense progrès de Nico donc, sur une surface qui ne l'enthousiasme pourtant pas autant que les autres, et sa défaite fort honorable face à Nicolas MASSU à Casablanca (MASSU, tête de série numéro 1 du tournoi) ne changera rien au fait que Nico est dans une période épatante, quelles que soient les surfaces.
Cette semaine, Nico s'aligne à nouveau sur un International Series, et toujours sur terre battue : le tournoi d'Estoril.
L
e tableau tombera demain, samedi 29 avril, mais d'ores et déjà on peut constater que se trouvent bon nombre de redoutables joueurs (NALBANDIAN, SAFIN, ROBREDO, TURSUNOV, MOYA pour ne citer qu'eux), et il sera très intéressant de voir comment Nico se situe par rapport à eux, si toutefois le tableau les lui fait jouer... Nico ne participe au tournoi qu'en simple.




~ le tableau du simple ~




[1] NALBANDIAN / NICO
Qualifié / WANG

Qualifié / GIL
Qualifié / [4] TURSUNOV

MONFILS / SABAU
MARIN / PORTAS

DLOUHY / GIMELSTOB
SLUITER / [5] MASSU

MOYA / SARETTA
SIMON / ZIB

GARCIA-LOPEZ / Qualifié
BERLOCQ / [3] ROBREDO

ROCHUS / MULLER
LAPENTTI / ALMAGRO

SAFIN / Qualifié
SPADEA / [2] DAVYDENKO




MARDI 2 MAI 2006

Nic
o a affronté la tête de série numéro 1 du tournoi, l'Argentin David NALBANDIAN, 4ème mondial, et un des 4 hommes à avoir battu FEDERER l'an dernier.
Il l'a affronté, lui a mené la vie dure, mais a perdu sur le score explicite de 5-7, 5-7.
N
ALBANDIAN a mieux su gérer les moments importants, et je pense que Nico, lui, a un eu plié sous la pression : ainsi il avait deux balles de premier set, il menait alors 5-4, qu'il fut incapable de concrétiser car NALBANDIAN débreaka... De même NALBANDIAN dans chaque set fut à chaque fois mené 3-1, mais rattrapa toujours la situation...
Peut-être que là où Nico peut se permettre de "prendre son temps" pour conclure face à n'importe quel joueur, cela le condamne irrémédiablement face à un joueur du top 10...
Et peut-être est-ce juste ce qui manque à Nico, non pas les capacités, car tous les points furent serrés et en globalité son niveau de jeu fut égal à celui de NALBANDIAN, mais la gestion des points importants. On note en effet que ce n'est pas la première fois que Nico n'arrive pas à conclure, quand il mène pourtant assez indiscutablement. Et que ce n'est pas non plus la première fois qu'il titille de si près de tels joueurs (cf l'article "ses perfs" avec RODDICK à Lyon où il perd 6-7 (5-7), 4-6; et FERRERO 5-7, 4-6)...
On ne fait pas une victoire avec des "si", mais peut-être qu'un premier set gagné (et il était mérité) aurait tout changé...
Néanmoins, il ne faut pas oublier que Nico avait affaire au troisième joueur mondial...
R
endez-vous donc la semaine prochaine, où il n'aura normalement comme adversaires que des joueurs qu'il surclasse.
N
éanmoins, après un quart de finale, ça fait toujours mal de chuter dès le premier tour.



LES STATS DU MATCH


- match complet
- 1er set
- second set


--> On remarque essentiellement deux choses. D'une part que Nico n'avait pas une aussi bonne première balle que d'habitude, malgré 5 aces, et d'autre part sa difficulté à convertir les balles de break (50% contre 71% pour NALBANDIAN). Néanmoins on constate aussi que ce match fut serré : seuls 9 points séparent les deux joueurs, ce qui correspond presque exactement à l'idée qu'on peut se faire d'un match en deux manches 7-5, 7-5...



--> PHOTOS DU JOUR : ici et ici




PERDS PAS COURAGE, CONTINUE A TE BAGARRER ET A REGARDER DEVANT TOI.
ALLEEEEEEEEEEEEEEEEZZZZZZZZ NICOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !




/!\
MERCI A TOUS POUR VOTRE FIDELITE :o)
AU MOIS D'AVRIL LE BLOG DE NICO A ENCORE PROGRESSE (comme lui) : 1236 VISITES !
MERCI POUR LUI.
Et si vous avez des remarques à faire ou des photos à partager, n'hésitez pas.
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#Posté le vendredi 28 avril 2006 15:11

Modifié le samedi 17 juin 2006 07:05

du 8 au 14 mai 2006 : PRAGUE (Nico s'est finalement retiré)

(jeu de mots facile mais si vrai : Nico à deux doigts de décrocher enfin une étoile...)



SNIF, retour sur un challenger, alors que Nico mérite tellement mieux...
Mais bon, il a choisi, et ce n'est sûrement pas par hasard, comme il l'explique d'ailleurs dans son interview...
La semaine prochaine donc, Nico sera à Prague, et l'avantage, pour en trouver un, c'est que tous ses adversaires seront à sa mesure.
A
lors pourquoi pas une quatrième victoire en challenger cette année, surtout que la terre battue n'est plus un problème ?
En tout cas, il est fort probable que si Bennet va mieux au point de participer comme prévu au tournoi, on retrouvera enfin la paire en double ! :o)




~ ENTREES DIRECTES DANS LE GRAND TABLEAU ~


1. Jurgen MELZEZ (AUT) - 70ème mondial
2. Robin VIK (CZE) - 79ème mondial
3. Florian MAYER (GER) - 75ème mondial
4. Gilles MULLER (LUX) - 71ème mondial
5. LukᨠDLOUHY (CZE) - 81ème mondial
6. TomᨠZIB (CZE) - 107ème mondial
7. Carlos BERLOCQ (ARG) - 82ème mondial
8. Andrei PAVEL (ROM) - 116ème mondial
9. BENNET (FRA) - 84ème mondial
1
0. NICO (FRA) - 78ème mondial
11. Jan HERNYCH (CZE) - 80ème mondial
12. Albert MONTANES (ESP) - 92ème mondial
1
3. Raemon SLUITER (NED) - 108ème mondial
14. Jiří VANEK (CZE) - 90ème mondial
1
5. Albert PORTAS (ESP) - 100ème mondial
16. Ivo MINAR (CZE) - 106ème mondial
17. Ramon DELGADO (PAR) - 103ème mondial
18. Kevin KIM (USA) - 115ème mondial
19. Cyril SAULNIER (FRA) - 130ème mondial
20. Denis GREMELMAYR (GER) - 132ème mondial
21. Sergio ROITMAN (ARG) - 128ème mondial
22. Lukasz KUBOT (POL) - 125ème mondial


La hiérarchie ne correspond pas aux classements respectifs des joueurs tout simplement parce que le tournoi a établi cette liste il y a deux semaines, mais j'ai tenu à actualiser le classement ATP des joueurs pour un supplément d'objectivité. Ainsi dans la liste du tournoi, Nico serait 10ème, mais avec son classement de cette semaine, il est 4ème, donc fait bien sûr partie des favoris.
Le tirage au sort du tableau sera en principe effectué dans la journée de vendredi.





~ L'ASCENSION DE NICO ~

Quelle superbe progression est en train d'effectuer Nico !
Il a pratiquement divisé par deux son classement depuis le début de la saison !
Voici les stats de son ascension ICI.






NICO NE PARTICIPERA PAS AU TOURNOI DE PRAGUE.
EN EFFET, IL A ETE REMPLACE PAR MICKAEL LLODRA...
RASSURONS-NOUS, NICO N'EST ABSOLUMENT PAS BLESSE, IL S'EST SIMPLEMENT RETIRE EN VUE DE RECUPERER POUR ROLAND-GARROS...
ROLAND-GARROS, OU, RAPPELONS-LE, IL FAIT PARTIE DES DIX FRANCAIS INTEGRANT DIRECTEMENT LE TABLEAU PRINCIPAL, SANS AVOIR BESOIN DE PASSER PAR LES QUALIFS ! ET CE GRACE A SES BRILLANTS RESULTATS... ;o)
DONC BONNE RECUP ET BONNE PREPARATION POUR ROLAND GARROS !
(PEUT-ÊTRE FERA-T-IL LE TOURNOI QU'IL AVAIT PREVU DE FAIRE LA SEMAINE PRECEDANT ROLAND GARROS...)
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#Posté le mercredi 03 mai 2006 15:13

Modifié le mardi 20 juin 2006 03:56

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